Hormones : quand notre humeur trinque !
Qui ne sait pas déjà sentir chafouin, voire carrément déprimée, à l’approche de ses règles ? Un flot d’émotions difficile à gérer, une santé mentale quelque peu instable… Et à chaque fois c’est la même rengaine, comme une sorte de fatalité… Fatalité ? Que nenni !
Pas d’inquiétude, votre grande sœur est là, et la bonne nouvelle, c’est que des solutions pour aller mieux à chaque nouvelle lune (joli, n’est ce pas?), on en a un tas.
C’est parti: petit (pas tant que ca) tour d’horizon sur nos règles et comment mieux vivre cette période.
Les règles, on vit avec, chaque mois, mais sait-on vraiment ce qui se passe dans notre corps ? Allez, pour bien poser le contexte, c’est parti pour un cours de SVT express.
Un cycle débute par l’arrivée des menstruations : c’est le jour 1, le début de la phase menstruelle (phase 1). Elle est plus ou moins longue, dépendant de chaque femme; la norme des 5 jours étant désuète*.
*Si la durée des règles dépasse 10 jours, plusieurs mois de suite, pensez à en parler à votre gynécologue.
A cette période, notre taux d’oestrogènes et de progestérone, hormones de nos cycles, sont au plus bas et restent stables.
Une fois les règles terminées, nos oestrogènes remontent progressivement, ce qui marque l’entrée dans la phase folliculaire (phase 2), permettant au follicule de grossir et maturer, préparant l’ovulation.
Dans cette phase ovulatoire (phase 3), le follicule mure produit un ovocyte (c’est-à-dire l’ovule), qui existe dans le seul but d’être fécondé. Notre niveau d’oestrogènes atteint son pic, avant de laisser sa place à la progestérone, qui dominera la phase lutéale (phase 4), ultime phase de notre cycle, bien souvent synonyme de SPM. Les oestrogènes resteront néanmoins présents, en petites quantités, avant de chuter drastiquement, accompagnés de la progestérone au moment de l’arrivée des règles.
C’est dire s’il s’en passe des choses en quelques semaines. Connaître ces différents changements cycliques auxquelles chaque femme est sujette est un bon point de départ pour vivre ses cycles plus consciemment, et par conséquent mieux y faire face.
Il faut prendre conscience que ces variations hormonales influent directement sur le mental et les émotions, par mécanisme chimique, et que les “mood swings” sont donc normaux, tant qu’ils sont mesurés. Des sauts d’humeur qui deviendraient handicapants, avec un impact dans la vie quotidienne, pourraient témoigner d’un dérèglement potentiel hormonal.
Une femme aura donc tendance à se sentir nostalgique, triste, un peu déprimée pendant ses règles, car les hormones sont alors à leur niveau le plus bas.
Juste avant cela, environ une semaine à 10 jours, les variations hormonales créeront plus d’irritabilité, d’impatience, pouvant même jusqu’à alimenter le fait de se mettre facilement en colère.
Ces ressentis s’amplifient lorsque l’équilibre hormonal est un peu chamboulé, et deviennent alors ce qu’on appelle le SPM, ou syndrome prémenstruel.
Il faut savoir que cet équilibre hormonal est fragile et qu’il peut être facilement bouleversé : une inflammation interne créée par du stress constant, trop de sucre, trop de café ou d’alcool, une contraception hormonale, un choc émotionnel, ou encore une alimentation non adaptée créant des carences en minéraux et vitamines.
Heureusement, tout déséquilibre peut se ré-équilibrer, et certains ajustements simples peuvent faire la différence pour un cycle plus serein, avec moins de douleurs et des humeurs plus stables :
- Limiter le sucre raffiné et préférer le sucre naturel (miel et fruits notamment)
- Limiter le café et le remplacer par du thé vert, des tisanes (qui ne sont pas faites uniquement pour dormir, on vous assure!), ou de la chicorée
- Réduire l’alcool : sans alcool la fête est plus plus folle… Non ?
- Manger des légumes de toutes les couleurs : la variété de couleurs assure la diversité de vitamines et minéraux que recevra votre organisme.
- Les oléagineux comme les noix et les noix du brésil sont géniales pour aider les hormones à s’équilibrer
- Ne pas oublier les protéines, à chaque repas, car essentielles à notre corps et à nos hormones : les œufs, le poisson, le quinoa…
Et puis, il y a nos amies de toujours, nos précieuses plantes qui viennent jouer un rôle considérable, et naturel, pour chouchouter nos hormones et apaiser le mental.
Il y a le gattilier, qui est un équilibrant hormonal très efficace et puissant, mais pas anodin : même si on le voit partout, mieux vaut demander conseil à un professionnel avant de s’auto-médicamenter.
La feuille de framboisier, généralement en tisane, qui fortifie l’utérus, apaise les contractions et régularise en douceur les cycles : que demande le peuple ? Cette plante sera votre meilleure alliée en cas de règles douloureuses.
La feuille de framboisier est d’ailleurs un des ingrédients principaux de notre tisane Sweet Cycle chez Addicteas, que nous avons associé à d’autres plantes alliées du cycle, notamment le rooibos, riche en magnésium qui aide à réguler l’humeur, à réduire le stress et l’anxiété, et la verveine, qui calme le système nerveux.
Des cures de plantes sous forme de complément alimentaire peuvent aider à garder le moral et une bonne stabilité émotionnelle tout au long du cycle.
Le safran notamment, qui se prend en gélule, est une épice redoutablement efficace pour les troubles de l’humeur et la gestion des émotions. La passiflore, que l’on retrouve dans notre tisane Chill Time, est quant à elle tout particulièrement indiquée pour les états anxieux et dépressifs.
Enfin, pour vivre un cycle sereinement, il est important d’être à l’écoute de son corps : dormir plus pendant ses règles, éviter un maximum d’événements sociaux la semaine qui les précède, et capitaliser sur les moments où l’énergie est à naturellement élevée autour de l’ovulation.